Abstract: |
This paper investigates the design of tax structures to promote economic
growth. It suggests a “tax and growth” ranking of taxes, confirming results
from earlier literature but providing a more detailed disaggregation of taxes.
Corporate taxes are found to be most harmful for growth, followed by personal
income taxes, and then consumption taxes. Recurrent taxes on immovable
property appear to have the least impact. A revenue neutral growth-oriented
tax reform would, therefore, be to shift part of the revenue base from income
taxes to less distortive taxes such as recurrent taxes on immovable property
or consumption. The paper breaks new ground by using data on industrial
sectors and individual firms to show how re-designing taxation within each of
the broad tax categories could in some cases ensure sizeable efficiency gains.
For example, reduced rates of corporate tax for small firms do not seem to
enhance growth, and high top marginal rates of personal income tax can reduce
productivity growth by reducing entrepreneurial activity. While the paper
focuses on how taxes affect growth, it recognises that practical tax reform
requires a balance between the aims of efficiency, equity, simplicity and
revenue raising. <P>Fiscalité et croissance économique <BR>Ce document examine
la meilleure élaboration du système fiscal afin de promouvoir la croissance
économique. Il suggère une classification des impôts selon le modèle «
fiscalité et croissance », venant étayer des résultats déjà connus dans des
publications antérieures, mais proposant une ventilation plus détaillée des
différents impôts. Il s’avère que les impôts sur les sociétés grèvent le plus
la croissance, suivis par les impôts sur le revenu des personnes physiques, et
ensuite les impôts sur la consommation. Les impôts sur l’immobilier semblent
les moins nocifs. Une réforme fiscale sans incidence sur les impôts et
orientée sur la croissance consisterait à transférer une partie de la base
imposable des impôts sur le revenu sur des impôts moins générateurs de
distorsion, comme les impôts récurrents sur l’immobilier ou ceux sur la
consommation. Ce document est innovant dans la mesure où il utilise des
données sur les secteurs industriels et les sociétés individuelles afin de
démontrer que le fait d’élaborer une nouvelle fiscalité au sein d’une large
catégorie d’impôts pourrait, dans certains cas, permettre un gain d’efficacité
non négligeable. Par exemple, des taux réduits d’impôts sur les sociétés pour
les petites entreprises ne semble pas augmenter favoriser la croissance; de
même, des taux marginaux élevés d’impôts sur les revenus des personnes
physiques peut réduire la courbe de la productivité en réduisant l’activité
entrepreneuriale. Alors que ce document est centré sur la manière dont les
impôts affectent la croissance, il reconnaît qu’une réforme fiscale
pragmatique nécessite un équilibre entre efficience, équité, simplicité et
levée d’impôts. |
Keywords: |
taxation, economic growth, productivity, croissance économique, productivité, investment, investissement, tax policy, politique fiscale, imposition, tax design, conception fiscale |