By: |
Stefano Farolfi (UMR G-EAU - Gestion de l'Eau, Acteurs, Usages - Montpellier SupAgro - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier - CIHEAM - Centre International des Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes - AgroParisTech - IRSTEA - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture - CIRAD - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, CIRAD - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, UM - Université de Montpellier);
Dimitri Dubois (LAMETA - Laboratoire Montpelliérain d'Économie Théorique et Appliquée - UM1 - Université Montpellier 1 - UM3 - Université Paul-Valéry - Montpellier 3 - Montpellier SupAgro - Centre international d'études supérieures en sciences agronomiques - INRA Montpellier - Institut national de la recherche agronomique [Montpellier] - UM - Université de Montpellier - CNRS - Centre National de la Recherche Scientifique - Montpellier SupAgro - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier, UM - Université de Montpellier);
Sylvie Morardet (UMR G-EAU - Gestion de l'Eau, Acteurs, Usages - Montpellier SupAgro - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier - CIHEAM - Centre International des Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes - AgroParisTech - IRSTEA - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture - CIRAD - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, IRSTEA - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture, UM - Université de Montpellier);
Imen Nouichi (UMR G-EAU - Gestion de l'Eau, Acteurs, Usages - Montpellier SupAgro - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier - CIHEAM - Centre International des Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes - AgroParisTech - IRSTEA - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture - CIRAD - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement);
Serge Marlet (UMR G-EAU - Gestion de l'Eau, Acteurs, Usages - Montpellier SupAgro - Institut national d’études supérieures agronomiques de Montpellier - CIHEAM - Centre International des Hautes Études Agronomiques Méditerranéennes - AgroParisTech - IRSTEA - Institut national de recherche en sciences et technologies pour l'environnement et l'agriculture - CIRAD - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, CIRAD - Centre de Coopération Internationale en Recherche Agronomique pour le Développement, UM - Université de Montpellier) |
Abstract: |
L'eau d'irrigation est une ressource cruciale pour le développement économique
et social en Tunisie. Dans un contexte de décentralisation et de dévolution du
rôle de l'Etat, une part importante de la gestion de cette eau d'irrigation a
été confiée aux Groupements de Développement Agricole (GDA). Ces groupements
souffrent cependant d'un manque de reconnaissance de la part des usagers, qui
se manifeste essentiellement par un faible consentement de leur part à payer
les redevances. Dans cet article nous nous demandons dans quelle mesure
l'information fournie aux usagers sur le fonctionnement du système
(information « institutionnelle ») et/ou sur les décisions prises par les
autres usagers (information « sociale ») peut impacter leur consentement à
payer. Notre analyse s'est faite en deux temps. Nous avons commencé par une
enquête sur le terrain, laquelle révèle effectivement une demande des
irrigants en matière de diffusion d'informations. Nous avons ensuite élaboré
une expérience permettant d'isoler l'impact de différents types d'information
sur les décisions prises par les individus dans le cadre d'un jeu qui a des
propriétés proches de la situation de terrain. Les données collectées en
laboratoire confirment l'existence d'une relation de causalité entre
l'information fournie aux usagers et leur consentement à payer pour une
ressource commune comme l'eau d'irrigation. Abstract Irrigation water is a
crucial resource for economic and social development in Tunisia. In a context
of decentralization and State devolution, the local associations for
agricultural development or 'Groupements de Développement Agricole (GDA)'
manage today a large share of irrigation water in the country. However, these
institutions are experiencing a lack of acknowledgment by water users,
resulting in a low willingness to pay (WTP) for water. In this article we
study to what extent information provided to users on the functioning of the
system (« institutional » information) and/or on the decisions taken by other
users (« social » information) can affect their WTP. Our analysis is twofold.
A field survey first revealed the farmers' demand for better information
provision. A laboratory experiment allowed then to isolate the impact of the
two types of information on subjects' decisions through a game with similar
properties to those observed in the field. Data collected in the lab confirm
the existence of a causality relation between information provided to users
and their WTP for a common resource such as irrigation water. |
Keywords: |
Information ,experimental economics ,water,irrigation,Tunisia,économie expérimentale,eau,Tunisie |
Date: |
2018–01–16 |
URL: |
http://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:wpaper:hal-01685347&r=dcm |