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on Accounting and Auditing |
By: | Michel Magnan |
Abstract: | Did fair value accounting play a role in the current financial crisis? This appendix explores the issue. Fair value accounting implies that assets and liabilities get measured and reflected on a firm`s financial statements at their market value, or close substitutes. Extensive academic research done over the past 20 years shows that financial statements that reflect the market values of assets or liabilities provide information that is relevant to investors. In other context, fair value accounting is just a messenger carrying bad news. In contrast, there is also another research stream which is quite critical of the perceived merits of fair value accounting, and which worries about how it undermines what constitutes the core of financial reporting. More specifically, it is argued that fair value accounting is difficult to verify, may be based on unreliable assumptions or hypotheses and provides management with too much discretion into the preparation of financial statements. Hence, according to this view, fair value accounting is not necessarily a neutral or unbiased messenger. Moreover, fair value accounting creates a circular dynamic in financial reporting, with markets providing the input for the measurement of many assets, thus affecting reported earnings which are then used by analysts and investors to assess a firm’s market value. If markets become volatile, as has been the case in recent months, reported earnings also become more volatile, thus feeding investors apprehensions. Therefore, since fair value accounting is associated with more volatile and less conservative financial statements and, it may have allowed managers to delay the day of recognition as well as distorted investors and regulators’ perceptions of financial performance and stability at the end of the financial bubble. However, once the economic pendulum swung back, fair value accounting may have magnified their views as to the severity of the current financial crisis, hence accelerating some negative trends. <P>La comptabilisation à la juste valeur a-t-elle joué un rôle dans la crise financière actuelle ? Cette question fait l’objet de la présente annexe. La comptabilisation à la juste valeur implique que les actifs et les passifs sont mesurés et constatés aux états financiers d’une firme selon leur valeur marchande ou selon de proches substituts. Les recherches universitaires exhaustives qui ont été effectuées au cours des 20 dernières années démontrent que les états financiers reflétant la valeur marchande des actifs ou des passifs fournissent une information pertinente pour les investisseurs. Dans ce contexte, la comptabilisation à la juste valeur n’est que l’indication de mauvaises nouvelles. À l’opposé, il existe un autre axe de recherche qui est très critique à l’égard des avantages attribués à la comptabilisation à la juste valeur et qui s’inquiète du fait que ce modèle fragilise l’essence même de l’établissement des états financiers. Plus particulièrement, certaines études font valoir que la comptabilisation à la juste valeur est difficile à vérifier, qu’elle peut être fondée sur des postulats ou des hypothèses peu fiables et qu’elle accorde trop de pouvoirs discrétionnaires aux gestionnaires en ce qui a trait à l’établissement des états financiers. Ce point de vue laisse donc à penser que la comptabilisation à la juste valeur ne transmet pas nécessairement un message neutre et objectif. Qui plus est, la comptabilisation à la juste valeur crée une dynamique circulaire sur le plan de la présentation de la situation financière puisque les marchés fournissent les données utilisées pour mesurer de nombreux actifs, influençant ainsi les bénéfices constatés qui sont ensuite consultés par les analystes et les investisseurs en vue d’établir la valeur marchande d’une firme. Si les marchés deviennent volatils, comme ce fut le cas au cours des derniers mois, les bénéfices constatés deviennent aussi plus volatils, alimentant ainsi l’appréhension des investisseurs. Par conséquent, la comptabilisation à la juste valeur étant associée à des états financiers plus volatils et moins conservateurs, cela peut avoir permis aux gestionnaires de retarder la constatation et de fausser les perceptions des investisseurs et des organismes de réglementation concernant le rendement et la stabilité financière à la fin de la bulle financière. Toutefois, au retour du balancier, la comptabilisation à la juste valeur peut avoir amplifié leur interprétation de la gravité de la crise financière actuelle, augmentant ainsi certaines tendances négatives. |
Keywords: | fair-value Accounting, governance, risk management, comptabilité à la juste valeur, gouvernance, gestion du risque |
Date: | 2009–05–01 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:cir:cirwor:2009s-27&r=acc |
By: | Michel Magnan |
Abstract: | Did fair value accounting play a role in the current financial crisis? This appendix explores the issue. Fair value accounting implies that assets and liabilities get measured and reflected on a firm`s financial statements at their market value, or close substitutes. Extensive academic research done over the past 20 years shows that financial statements that reflect the market values of assets or liabilities provide information that is relevant to investors. In other context, fair value accounting is just a messenger carrying bad news. In contrast, there is also another research stream which is quite critical of the perceived merits of fair value accounting, and which worries about how it undermines what constitutes the core of financial reporting. More specifically, it is argued that fair value accounting is difficult to verify, may be based on unreliable assumptions or hypotheses and provides management with too much discretion into the preparation of financial statements. Hence, according to this view, fair value accounting is not necessarily a neutral or unbiased messenger. Moreover, fair value accounting creates a circular dynamic in financial reporting, with markets providing the input for the measurement of many assets, thus affecting reported earnings which are then used by analysts and investors to assess a firm’s market value. If markets become volatile, as has been the case in recent months, reported earnings also become more volatile, thus feeding investors apprehensions. Therefore, since fair value accounting is associated with more volatile and less conservative financial statements and, it may have allowed managers to delay the day of recognition as well as distorted investors and regulators’ perceptions of financial performance and stability at the end of the financial bubble. However, once the economic pendulum swung back, fair value accounting may have magnified their views as to the severity of the current financial crisis, hence accelerating some negative trends. <P>La comptabilisation à la juste valeur a-t-elle joué un rôle dans la crise financière actuelle ? Cette question fait l’objet de la présente annexe. La comptabilisation à la juste valeur implique que les actifs et les passifs sont mesurés et constatés aux états financiers d’une firme selon leur valeur marchande ou selon de proches substituts. Les recherches universitaires exhaustives qui ont été effectuées au cours des 20 dernières années démontrent que les états financiers reflétant la valeur marchande des actifs ou des passifs fournissent une information pertinente pour les investisseurs. Dans ce contexte, la comptabilisation à la juste valeur n’est que l’indication de mauvaises nouvelles. À l’opposé, il existe un autre axe de recherche qui est très critique à l’égard des avantages attribués à la comptabilisation à la juste valeur et qui s’inquiète du fait que ce modèle fragilise l’essence même de l’établissement des états financiers. Plus particulièrement, certaines études font valoir que la comptabilisation à la juste valeur est difficile à vérifier, qu’elle peut être fondée sur des postulats ou des hypothèses peu fiables et qu’elle accorde trop de pouvoirs discrétionnaires aux gestionnaires en ce qui a trait à l’établissement des états financiers. Ce point de vue laisse donc à penser que la comptabilisation à la juste valeur ne transmet pas nécessairement un message neutre et objectif. Qui plus est, la comptabilisation à la juste valeur crée une dynamique circulaire sur le plan de la présentation de la situation financière puisque les marchés fournissent les données utilisées pour mesurer de nombreux actifs, influençant ainsi les bénéfices constatés qui sont ensuite consultés par les analystes et les investisseurs en vue d’établir la valeur marchande d’une firme. Si les marchés deviennent volatils, comme ce fut le cas au cours des derniers mois, les bénéfices constatés deviennent aussi plus volatils, alimentant ainsi l’appréhension des investisseurs. Par conséquent, la comptabilisation à la juste valeur étant associée à des états financiers plus volatils et moins conservateurs, cela peut avoir permis aux gestionnaires de retarder la constatation et de fausser les perceptions des investisseurs et des organismes de réglementation concernant le rendement et la stabilité financière à la fin de la bulle financière. Toutefois, au retour du balancier, la comptabilisation à la juste valeur peut avoir amplifié leur interprétation de la gravité de la crise financière actuelle, augmentant ainsi certaines tendances négatives. |
Keywords: | fair-value Accounting, governance, risk management, comptabilité à la juste valeur, gouvernance, gestion du risque |
Date: | 2009–05–01 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:cir:cirwor:2009s-25&r=acc |
By: | Fares Triki (EEP-PSE - Ecole d'Économie de Paris - Paris School of Economics - Ecole d'Économie de Paris, CES - Centre d'économie de la Sorbonne - CNRS : UMR8174 - Université Panthéon-Sorbonne - Paris I) |
Abstract: | This paper investigates the relation between liquidity and asset prices. It shows that, when banks balance sheets are marked to market and banks are targeting a financial leverage level - a situation similar to current environment - formation of Leverage Bubble phenomenon and suggests a new regulation rule based on a Dynamic Leverage Ratio (DLR) rule. |
Keywords: | Financial crises, rational bubbles, Dynamic Leverage Ratio, mark to market accounting, asset pricing, macroprudential regulation, market liquidity. |
Date: | 2009–05 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:hal:cesptp:halshs-00390688_v1&r=acc |
By: | Antonio Pedone |
Abstract: | The wide gap between tax theory and tax practice may be traced back, among other things, to the focus in tax theory on the level and optimal structure of tax rates, assuming that tax bases are consistently defined, precisely measurable and readily and uniformly assessable. This approach overlooks the variances between tax design, tax law, tax impact, tax incidence and tax perception. The effects of taxes on efficiency and equity depend not just on the tax rate schedule adopted but also on differences in tax treatments resulting from the definition, measurement and assessment of tax bases. The Italian experience in the field of income taxation shows the extent to which the definition, measurement and assessment of tax bases matter. Many problems associated with defining, measuring and assessing tax bases, which the personal nature and high progressivity of income tax had contributed to highlighting and accentuating, remain still unresolved and require further research of a better understanding of the rationale, causes and effects of many differentiated tax treatments. |
Keywords: | tax treatment, tax design, personal income tax, tax assessment |
JEL: | H20 H24 |
Date: | 2009–05 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:sap:wpaper:119&r=acc |
By: | Clatworthy, Mark A (Cardiff Business School); Pong, Christopher K.M.; Wong, Woon K (Cardiff Business School) |
Abstract: | Using a variance decomposition approach, we examine the importance of accounting information - in particular the cash flow and accruals components of earnings - in explaining the variation in UK company stock returns. We extend prior research by analysing whether auditor quality moderates the role of accruals and cash flows in driving returns on both a relative and an absolute basis. Moreover, we employ a new orthogonal variance decomposition which offers a more informative interpretation of the variance decomposition results. Our results indicate that both components of earnings are important drivers of stock returns and suggest that the significance of both earnings components varies conditional on auditor quality. Although there are some similarities with US-based research, a number of differences are also evident. In particular, expected return news and cash flow news seem more important in the UK than in the US. |
Date: | 2009–06 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:cdf:wpaper:2009/9&r=acc |
By: | Thomas Hemmelgarn (European Commission.); Gaëtan Nicodème (Centre Emile Bernheim, Solvay Brussels School of Economics and Management, ECARES, Université Libre de Bruxelles, Brussels, European Commission and CESifo.) |
Abstract: | This paper reviews the economic effects of the EU Savings Taxation Directive. The Directive aims at enabling taxation of foreign interest payments received by individuals in accordance with the rules of their State of residence. The data suggest that the Directive, which is based on automatic information exchange, has not led to major shifts in international savings. However, this result has to be interpreted with caution since the available data is scarce and not always conclusive. |
Keywords: | Savings Taxation, Withholding Tax, Information Exchange, European Union |
JEL: | F21 F33 G12 G28 H24 H26 H87 K34 O16 |
Date: | 2009–06 |
URL: | http://d.repec.org/n?u=RePEc:sol:wpaper:09-023&r=acc |